Sommaire du dossier :
- Pompes à chape : Evolutions structurelles et technologiques
- AM3P : Une construction signée BMS
- Bunker : Déjà un classique
- Glaap & Brinkmann : Restructuration
- Imer : Spécialiste de la chape traditionnelle
- Lancy : Un réseau, deux marques
- Priomix : En mouvement
- Putzmeister : Large gamme
- Turbosol : Pour les gros volumes
- Weber Pompe : Nouveau concept
Spécialisé dans les machines et les centrales pour la production du béton et de mortiers, Imer développe aussi une gamme de solutions pour les chapistes. Walter Baffioni, directeur commercial d’Imer France, précise la composition de celle-ci.
Comment s’organise votre gamme de pompes à chape traditionnelle ?
Walter Baffioni : Nous avons une gamme assez large, qui correspond aux besoins de nos clients. Ce sont des transporteurs de chapes traditionnelles, qui sont composés avec ou sans compresseurs. Ils peuvent être tractés ou non, et avec ou sans nettoyeurs haute pression. Notre modèle le plus populaire reste le Mover 270, d’une puissance de 20 kW, avec une cuve importante. Avec ce type de modèles, on se rend compte que les chapistes préfèrent les machines de grosses capacités pouvant correspondre à un large type de chantiers.
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Du côté des chapes fluides, quels sont les modèles les plus populaires ?
Nous n’avons pas vraiment de machines spécifiques pour les chapes fluides. C’est un type de machines que nous avons eu par le passé, mais que nous avons arrêté, faute de volumes suffisants. Nous sommes en réflexion sur ce sujet. Nous proposons tout de même des petits modèles de pompage électrique, comme la Prestige. Mais ce sont des équipements déviés de leur fonction première. Nous sommes là sur une solution d’appoint, notamment pour des petits chantiers de rénovation.
Le marché de la chape n’est pas une priorité pour vous ?
Pour la partie chape traditionnelle que l’on connaît, il n’y a pas de gros volumes, c’est donc plutôt un marché de niche. Les chapes fluides me paraissent être sur le même type de volumes. C’est peut-être lié au fait que ces machines ont une longue durée de vie. Il y a donc peu de remplacement, et une croissance qui n’est pas assez soutenue pour qu’il ait souvent des achats de nouveaux matériels.