Sommaire du dossier :
- La voie alternative de la mécanisation des chapes
- Un malaxeur, une pompe, une solution
Ce qu’il y a de bien avec le vide, c’est qu’il ne dure jamais très longtemps. C’est bien connu, la nature en a horreur ! Et travailler constamment à le combler. A leur niveau, les entrepreneurs ont plutôt tendance à apprécier les vides et les interstices. Ils s’y engouffrent pour créer de nouveaux marchés, pour proposer de nouvelles solutions, pour combler de nouveaux besoins. Et avec un marché jeune et dynamique comme celui des chapes fluides, les opportunités sont nombreuses. A commencer par les possibles places laissées par les pompes à chapes et les centrales mobiles sur le marché de la mécanisation.
Avant de développer les différentes solutions, rembobinons l’histoire pour mieux comprendre l’évolution du marché de la mécanisation. A l’origine, donc, il y a les pompes à chapes. Elles ont accompagné la démocratisation de la chape fluide et sont encore les meilleures amies des chapistes. Robustes, efficaces, demandant peu d’entretien et d’un investissement relativement abordable, elles permettent de traiter la plupart des chantiers d’habitation. Et sont encore efficaces lorsqu’il faut s’attaquer à plus gros. Mais les pompes sont tributaires de leur approvisionnement et donc des centrales à béton, qui n’ont pas toujours les chapes tout en haut de leur priorité. Avec leurs pompes à chapes, les chapistes sont dépendants d’un planning qui ne s’adapte pas toujours à ces contraintes.
C’est sur cet argument que les centrales mobiles vont, par la suite, faire leur beurre. Produisant sur place, avec des matériaux déjà embarqués, elles permettent aux chapistes de couler où ils veulent, quand ils veulent. Et, bénéfices non négligeables, la centrale mobile produit au litre près, éliminant déchets de chantier et pertes économiques. Revers de la médaille, l’investissement est lourd. Il faut un volume certain de chantiers pour amortir son achat.