Comment s’organise l’entreprise PL2M autour des marques que vous représentez ?
Stéphane Francotte : Filiale directe de Putzmeister Mörtelmaschinen, PL2M est spécialisée dans le développement, la production (pour partie des gammes) et la distribution de machines à mortier des marques Lancy et Putzmeister. Chacune de ces marques bénéficie de ses propres modèles. Et de son propre réseau de distribution. PL2M assure aussi la distribution des transporteurs de chape Brinkmann en France. Via le réseau de distribution Lancy. Notre secteur d’activités est principalement orienté sur deux segments de marché, l’activité de façade et l’activité de chape.
Comment se compose aujourd’hui votre gamme de produits ?
S. F. : Avec ces trois marques, nous offrons une large gamme de matériels avec des caractéristiques variées. A la fois pour les chapes traditionnelles et les chapes fluides. Chez Lancy, nous disposons de deux pompes à chape fluide. La TF 300 est équipée d’un moteur Kubota 19 kW pour les plus petits chantiers. Et la TF 400, d’un moteur Kubota Turbo 33 kW, pour les plus grosses opérations. Ces machines modernes et très performantes sont appréciées sur les chantiers. Car elles sont très simples d’utilisation et permettent de couler des chapes dans des temps records.
Pour Putzmeister, nous avons deux transporteurs-malaxeurs de chape traditionnelle : les Mixokret M 740 et M 760 3B. Ainsi que deux pompes à chape fluide : la SP 11 THF et la SP 20 THF, qui sont, elles aussi, très appréciées des utilisateurs.
Alors que chez Brinkmann, nous avons lancé, en novembre dernier, le transporteur-malaxeur pour chape traditionnelle, modèle DC 450. Le véritable EstrichBoy de Brinkmann est disponible à la vente dans le réseau de distribution Lancy. Nous disposons aussi de l’EC 350, sa version à moteur électrique.
Disponible aussi en France l’offre des centrales mobiles Transmix pour chape fluide et traditionnelle, qui viennent compléter notre gamme de machines tractables.
Le moteur électrique, c’est l’avenir de votre marché ?
S. F. : La machine électrique est très tendance dans certains pays frontaliers de la France. En Allemagne notamment, où presque tous les chantiers sont équipés d’une source électrique. C’est moins le cas en France. Ce qui limite pour l’instant son essor. Mais elle va trouver son public. Notamment à court terme sur le marché de l’Ile-de-France. L’absence d’émissions de CO2 et de bruit, permettant de travailler dans des zones urbaines sans problème. L’annonce de la suppression de la taxe réduite sur le gasoil non routier (GNR), pourrait favoriser le développement de matériels avec des énergies alternatives au diesel.
Est-ce que vous observez un basculement des chapes traditionnelles vers les chapes fluides, en termes d’équipement ?
S. F. : Quelque que soit le type de chapes ou la configuration du chantier, nous avons la machine qui convient. Nous avons gardé l’éventail le plus large possible et proposons du matériel dernier-cri, que ce soit pour la chape traditionnelle ou la chape fluide. Sur les dernières années, nous avons constaté une poussée des machines pour les chapes fluides liée au lancement commercial de la nouvelle gamme, qui, comme je vous le disais, plaît beaucoup aux utilisateurs. Cela n’a pas eu d’impact sur les machines à chape traditionnelle, donc on ne peut pas dire qu’il y ait eu un basculement en termes d’équipement.