Pour Satibat Chape, la renaissance a eu lieu en 2014, lors de la reprise de l’entreprise par son actuel gérant, Pierre Dixmérias. « L’entreprise a été créée en 1980 en tant que société de plâtrerie et de peinture, explique le gérant. Le virage de la chape a été pris en 1998. Lors de ma reprise, mon objectif était de développer cette activité, en me concentrant dessus. » Pour cela, il entreprend de communiquer aux potentiels clients les savoir-faire de la société. « Ma première action a été d’imprimer de nombreuses plaquettes et de les envoyer à tous les maçons et carreleurs. » Ceci en Haute-Loire, autour du QG de l’entreprise, à Sainte-Sigolène. Mais aussi dans la Loire voisine, comme dans tout le reste du pays. « C’était mon idée de départ, ne pas hésiter à faire des kilomètres si l’opportunité de chantier en valait la peine. »
Un chantier de 70 000 m2 en cours
Pour cela, Satibat Chape passe de deux ouvriers à quatre. Et d’une pompes à chape fluide Lancy, à deux. Histoire de composer deux équipes. « Pour exagérer, on peut dire qu’il y a une équipe qui couvre les chantiers de Haute-Loire et de la frontière de la Loire. Une autre qui s’occupe des plus éloignés. Même si ce n’est pas toujours vrai. Mais par exemple, nous sommes aujourd’hui sur un chantier à Aubagne. Comme souvent, c’est une entreprise avec laquelle nous avions déjà travaillé , qui nous a contactés pour les aider à répondre à une affaire. »
Des chantiers qui sont tout autant des opérations de petits pavillons, comme sur des marchés publics ou des surfaces commerciales. « Un chantier est un chantier. Nous nous appliquons à rendre nos clients satisfaits .» Dans le même temps, l’entreprise travaille sur la construction de la zone commerciale Le Steel, à Saint-Etienne. « Il y a en tout 70 000 m2 de chapes à couler. La plupart dans des cellules indépendantes les unes des autres. Nous allons couler environ 2/3 des besoins . » Ceci, dans des délais très courts, puisque l’ensemble sera livré au premier semestre 2020.
La diversification des chapes comme des lieux de chantier
Pour ce faire, l’entreprise a fait le choix, dès le départ, de s’appuyer sur les chapes de Lafarge, de Vicat et de La Chape Liquide. « C’est en fait un choix géographique. Vicat est le seul fournisseur de chape en Haute-Loire, Lafarge et La Chape Liquide sont les plus présents dans le département de la Loire. Et lorsque nous travaillons dans d’autres départements, nous nous fournissons auprès des mêmes marques. En fonction des centrales les plus près du site du chantier. »
Le tout en utilisant l’ensemble des gammes des différents fournisseurs. « Le marché de la Haute-Loire est relativement mature. Pour continuer à croître, il faut savoir se diversifier. C’est pour cela que nous développons de plus en plus les solutions de type P4 ou P4S. »
Sans pour autant renier les fondements de l’entreprise. « Nous sommes une petite structure à taille humaine. Nous avons su nous créer un marché, en nous appuyant sur la qualité de nos travaux. Notre reconnaissance viendra toujours de la satisfaction de nos clients », conclut Pierre Dixmérias.