A côté de ces produits, Cemfluid a mis au point une solution d’isolation acoustique originale. « Nous nous sommes aperçus que les sous-couches acoustiques minces sont de bonne qualité, mais elles sont souvent très mal posées. Notre expérience en matière de mousse en polyuréthane projeté nous a orientés vers la projection d’une couche phonique continue, capable de recouvrir tous les points singuliers », précise Olivier Lardet. Dénommée Phonispray, la solution trouvée est à base de pneus recyclés et se pose avec un rendement de 100 m2/h. Ce nouveau produit laisse entrevoir à Cemfluid et à ses partenaires applicateurs, un développement important du côté du collectif. Une Atex a été demandée auprès du CSTB pour la Phonispray, lancée officiellement au mois de juin 2017. Déjà, les premiers chantiers ont été réalisés.
Développer les marchés des applicateurs
Aujourd’hui, Cemfluid compte environ 25 clients, principalement dans le Sud de la France : une vingtaine de centrales à béton et 4 camions mobiles. Mais l’objectif n’est pas de tripler ce chiffre dans les deux ans à venir. L’idée est plutôt d’aider les applicateurs à trouver de nouveaux marchés. « Isolation acoustique, thermique, chape en enrobage de plancher chauffant, nos différents produits s’associent pour offrir des systèmes clefs en main. Pour un constructeur, il est plus simple de n’avoir qu’un seul interlocuteur sur l’ensemble du sandwich sol ». D’ors et déjà, des contrats seraient en passe d’être signés avec de grands acteurs nationaux et régionaux de la construction. « Nous n’avons plus qu’à apporter ces marchés à des franchisés de mousse de polyuréthane et aux applicateurs de chapes avec lesquels nous travaillons. Cemfluid n’a qu’un an. Il fallait trouver un créneau pour se placer par rapport à nos concurrents. Au-delà de la qualité de la chape, ce développement de business potentiel permet d’avancer plus rapidement et d’avoir des volumes plus importants », conclut Olivier Lardet.
Aurélie Cheyssial