Sommaire du dossier :
- Propreté, nettoyage et recyclage, comment font les chapistes ?
- Nettoyage en toute propreté
- Recycler pour mieux gérer
C’est une conséquence inhérente à toutes les activités humaines. Les déchets. La production ou la consommation de matériaux engendre quasi-systématiquement la production de déchets. Des résidus qu’il faut ensuite nettoyer, gérer et quand c’est possible, recycler. Les chapistes n’échappent pas à cette règle. Ils doivent à la fois répondre à la nécessaire propreté de certains chantiers, au nettoyage des outils et engins, et au retour des surplus de chapes.
« Il faut d’abord préciser, que dans le cadre de rénovation, ce ne sont pas ou très rarement, les chapistes qui enlèvent une ancienne chape, explique Olivier de Vicari, gérant de l’entreprise éponyme et président de la Commission “Chapes” à l’Unecp. Quand elles sont déconstruites, les chapes sont d’abord triées. Pour séparer les gravats et les éventuels tubes de planchers chauffants. Le tout est ensuite évacué vers les centres de tri ». Vient alors le temps du coulage.
Rénovation sur site occupé
Et si dans la construction neuve, peu de problèmes se posent d’un point de vue de la propreté. En rénovation, quelques précautions sont nécessaires. « Couler une chape est un processus relativement propre. Mais il faut tout de même protéger des éléments sensibles. Comme les crépis et les escaliers. La propreté d’un chantier livré, cela fait partie de la bonne ou de la mauvaise réputation d’une entreprise. » Quelquefois, ne pas salir les locaux devient l’enjeu principal d’une opération.
Vincent Quenin et son entreprise Technisol ont fait face aux deux cas où la propreté était au cœur des problématiques. Un site remarquable et un site en activité. « Château Margüi est un domaine viticole historique. Bâti en pierre, aux extérieurs très travaillés et amenés à recevoir du public. Il n’était donc pas question que notre intervention salisse les lieux. » Le mot d’ordre a donc été “protection”. « Nous avons défini de circuits de cheminement. Qui ont été protégés avec des bâches pour que nos équipes circulent sur un espace couvert. Chaque coin en contact avec le tuyau a aussi été mis sous protection… Chaque petit détail comptait. Mais c’est ce qui nous a permis d’obtenir et de réussir ce chantier. » Même organisation chez Michelin, à Clermont-Ferrand. Où la production ne s’est pas arrêtée le temps que la chape soit coulée.