L’année 2019 se termine, quel regard posez-vous sur ces douze derniers mois ?
Vincent Quenin : Cela a été une bonne année. Nous avons continué notre progression, en termes de vente, comme de développement de nos infrastructures. Le public s’est habitué à la chape fluide. Et cet engouement va sans aucun doute continuer. Il y avait déjà un fort attrait sur le marché de la maison individuelle. Il y a aussi, aujourd’hui, une demande en augmentation dans les logements collectifs. Un marché où, jusqu’à récemment, l’utilisation de la chape traditionnelle était quasiment automatique. Mais avec la popularité des planchers chauffants et la perte de savoir-faire de la chape traditionnelle, la chape fluide gagne du terrain, là aussi.
Vous êtes donc confiant pour l’année à venir ?
V.Q. : Oui, c’est une année qui s’annonce bien. Comme je viens de le dire, les habitudes de construction changent de manière irrémédiable. Cette progression des chapes fluide a été entamée depuis plusieurs années. Et elle ne se démentira pas. La chape traditionnelle perd du terrain, Cela se traduit donc par plus d’opérations pour nous.
Cette augmentation de travaux implique une transformation de vos outils ?
V.Q. : Le marché va grandir, les défis posés vont se diversifier. Il faut donc nous adapter. Il nous est demandé de couler des chapes de plus en plus hautes, de plus en plus loin de nos machines et dans des configurations de plus en plus compliquées. C’est à nous de relever ces défis pour continuer de nous développer. Concrètement, nous sommes notamment en train d’investir dans des camions 6×4, qui nous permettent d’arpenter plus facilement les accès difficiles. Nous les déployons au fur et à mesure dans les régions où cela est nécessaire.
Est-ce que cela est couplé à un développement géographique ?
V.Q. : Evidemment. Pour cette année, notre souhait est d’ouvrir deux à trois agences, essentiellement sur la partie Nord du territoire. Avec le recrutement d’une quinzaine de salariés. Nous comptons aujourd’hui 25 dépôts, pour 130 salariés, dont 80 compagnons. Il nous reste encore quelques zones à couvrir pour être présents sur l’ensemble de l’Hexagone. Ce qui est notre souhait, dans les cinq ans. Pour cette année, l’objectif est d’augmenter notre présence en région parisienne. Ces investissements nous permettront de conforter notre position de leader sur le marché des chapistes.
Cette position de leader s’accompagne-t-elle de contraintes ? Notamment, en termes d’image ?
V.Q. : Nous sommes leaders nationaux d’une technique de construction qui ne fait que progresser et convaincre de nouveaux publics. Nous nous devons donc d’être irréprochables dans notre technique, comme dans notre approche commerciale. A la fois pour maintenir notre position de numéro un. Mais aussi pour aider au développement de notre secteur d’activité. Nous travaillons avec un produit qui, d’une manière générale, a une belle image. Il nous faut tout faire pour la conserver, voire l’améliorer. A nous de renouveler une excellente qualité de finition, tous les jours.
Propos recueillis par Yann Butillon