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Cela n’a échappé à personne, la construction vit actuellement l’une de ses crises les plus intenses. De celles qui apparaissent de façon cyclique et plus ou moins régulière. Les chapes fluides et les isolants pour sols sont en grande partie dépendants de ce marché. De quoi, pour le moins, ralentir le dynamisme du marché conquérant qu’est celui des chapes, qui draine en parallèle celui des isolants…
Fait exceptionnel, la rénovation a, elle-aussi, ralenti. Pourtant, le potentiel de travaux d’amélioration de l’isolation est immense. D’une manière globale, la rénovation a rapporté un chiffre d’affaires de 101,3 Md€, généré par le secteur de l’amélioration, de l’adaptation et de la rénovation des bâtiments. Soit 60 % du chiffre d’affaires général des travaux dans le secteur du bâtiment. Et depuis la Loi Climat et Résilience de 2021, les logements les plus énergivores sont dans le viseur des autorités. Palier après palier, l’étau se resserre autour des propriétaires de passoires thermiques, qui ne réalisent pas les travaux de leurs logements classés G. Ils ne peuvent plus les louer. Et ceux classés F et E vont suivre le même mouvement dans les années à venir.
La rénovation est-elle une valeur refuge pour la construction ?
Au total, une estimation évalue à 4,8 M d’unités le nombre de logements nécessitant une rénovation énergétique. De quoi alimenter le marché pour des années, si ces travaux sont financés… C’était d’ailleurs tout l’enjeu de la défense de MaPrimeRenov’ au sein de la loi de Finances 2025. Reste qu’il faut techniquement traiter ces isolations. En trouvant la technologie adaptée aux besoins des sols. Et c’est tout l’objet de ce présent dossier !