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D’une manière générale, les poussières sont considérées comme une gêne passagère. Mais les risques pour la santé peuvent être bien plus dangereux.
Si elles passent par les voies respiratoires, les poussières peuvent entraîner des gênes respiratoires ou des toux irritatives. Mais aussi des irritations et des lésions au niveau du nez (rhinite, sinusite, perforation des parois nasales) et des bronches (bronchite). Elles provoquent aussi des allergies respiratoires (asthme) des maladies respiratoires (silicose, sidérose, fibrose pulmonaire) et, pour certaines, des cancers au niveau des poumons, de la plèvre et des cancers naso-sinusiens.
Lors d’une pénétration par voie cutanée, elles peuvent provoquer des irritations, des démangeaisons, des brûlures, de l’eczéma et ont des effets cancérogènes sur le long terme.
Par voie digestive, elles provoquent des irritations de la gorge, des intoxications, des brûlures. Et là aussi, des effets cancérogènes à long terme. Enfin, dans les yeux, irritations et larmoiements accompagnent les poussières.
Comme l’ensemble des risques professionnels, le risque poussière doit être évalué et consigné dans le Document unique des entreprises. A ce titre, les questions à se poser sont : l’activité de l’entreprise expose-t-elle aux poussières ? Quelles sont les situations qui causent cette exposition ? A quelle fréquence, durée intensité ? Quelle est la nature de ces poussières ? L’OPPBTP propose des outils en ligne pour réaliser le Document unique. Cette évaluation permet d’organiser et de prioriser les actions de prévention à mettre en place.