Sommaire du dossier :
La réglementation en matière de poussière s’appuie sur les Valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP). Il s’agit de la concentration dans l’air que peut respirer un compagnon pendant un temps déterminé. Généralement, huit heures, soit une journée de travail. Ainsi :
– les poussières totales ont un VLEP accepté de 10 mg/m3 d’air sur 8 h 00,
– les poussières alvéolaires sont à 5 mg/ m3 d’air,
– les silices cristallines quartz à 0,1 mg/ m3 d’air,
– les poussières de bois à 1 mg/ m3 d’air,
– le plomb à 0,1mg/ m3 d’air,
– le gypse à 10 mg/ m3 d’air,
– les fibres isolantes à 1 fibre/cm3 d’air.
L’amiante ayant une réglementation spécifique.
Ces VLEP sont indicatives et permettent de fixer des cadres à atteindre. La législation impose tout de même de procéder à des mesures régulières, en faisant appel à des organismes accrédités.
Attention cependant, les mesures pour les silices cristallines sont contraignantes, et si le seuil est dépassé, le travail doit être arrêté, jusqu’à la mise en place de mesures adaptées.
D’une manière générale, les salariés exposés doivent être informés du risque et soumis à un suivi médical. Le dispositif doit être renforcé en cas d’exposition aux CMR (substances cancérogène, mutagène et toxique pour la reproduction), comme les silices cristallines. Il faut alors un examen médical d’aptitude à l’embauche de la médecine du travail, une visite intermédiaire au plus tard deux ans après la visite de la médecine du travail, et un examen médical à la périodicité fixée par celui-ci, mais qui ne peut être supérieur à quatre ans. Le médecin du travaillé émet à chaque fois un avis d’aptitude ou d’inaptitude.