Sommaire du dossier :
- Poussière : prévention et protection
- Risques causés par la poussière
- Que dit la réglementation ?
- La prévention des poussières est essentielle
- La protection individuelle est inévitable
Pour lutter contre les poussières, il est conseillé d’adapter des moyens de protections collectifs. Et de ne pas se reposer sur les seuls EPI. Il convient donc d’organiser les chantiers pour lutter contre le risque poussière. Premier réflexe à mettre en œuvre, limiter le nombre de salariés exposés en même temps, ainsi que le temps d’exposition. Des rotations de poste sont donc à privilégier. Il faut réfléchir à l’éventuelle isolation du poste émetteur de poussière et restreindre l’accès à cette zone. Tout comme faire évoluer les pratiques traditionnelles, en privilégiant, lorsque c’est possible, le travail à l’humide et l’aspiration à la source. Evidemment, malgré tout, les EPI restent nécessaires.
Dans leurs guides, l’OPPBTP et l’Iris-ST proposent de nombreuses astuces et pistes de réflexion pour limiter la propagation des poussières. Pêle-mêle, l’idée est de limiter les efforts physiques des employés qui entraînent l’augmentation du rythme respiratoire et de son intensité. Et donc de la quantité de poussière inhalée. Il faut aussi :
- sélectionner les produits moins émissifs ou moins dangereux, quand c’est possible ;
- les fûts de malaxage peuvent être équipés d’outils dentelés pour l’aide à l’ouverture des sacs ;
- les malaxeurs peuvent être munis de capots et de systèmes de récupération/aspiration ;
- la poudre doit être versée dans l’eau, et non l’inverse.
Quand c’est possible, l’aération des zones doit être effectuée. Des appareils de renouvellement d’air pour les espaces confinés peuvent être une bonne solution. Le choix des outils peut aussi être adapté, les vitesses lentes produisent moins de poussière, nombreux sont ceux à être équipés de dispositifs de captage ou d’arrosage. L’utilisation de disques abrasifs perforés améliore aussi l’aspiration lors du ponçage des bétons et chapes.