Vous avez été nommé à la présidence de la commission “Chapes” de l’Unecp. C’est un moment important pour vous ?
Je suis heureux d’avoir été nommé au poste de président de la commission “Chapes” de l’Unecp-FFB (Union Nationale des Entrepreneurs Carreleurs, Chapistes, Projeteurs de Polyuréthane). Je prends cette nomination avec le plus grand sérieux, au vu de la nouvelle réglementation et de la certification, de l’évolution du marché et de l’avenir de notre métier.
Quels sont les objectifs de votre présidence ?
L’objectif de cette prise de poste est l’occasion de proposer une structuration et une organisation de la profession de chapiste et du métier qui en découle. En effet, les enjeux sont majeurs, étant donné la fin prochaine des Avis techniques. Il nous faut tout d’abord, donner une ligne directrice à l’évolution de notre profession. Proposer une structure organisée et pérenne, permettant la formation de nos techniciens chapistes et mettre en valeur leur technicité et notre savoir-faire. Il est important de rendre nos process fiables, de normer notre profession, pour garantir le respect des chantiers et de nous assurer la satisfaction de nos clients et partenaires.
Comment justement structurer la profession de chapiste ?
Cela ne pourra se faire que par la mise en place d’une certification du métier de chapiste, notamment avec la création d’un diplôme de chef d’équipe chapiste. Mais aussi en créant un livret blanc technique de notre métier, répertoriant les bonnes pratiques de l’application de la chape et du respect du chantier. Tout cela ayant pour but de nous faire grandir en compétences.
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Nous devons garder la spécificité de notre métier, montrer et conserver notre technicité, nous assurer que les règles d’utilisation et d’application de la chape soient respectées par tous et comprises par nos clients. Il est important de les sensibiliser, ainsi que nos partenaires, à la réglementation de notre métier et des règles en vigueur à respecter.
La traçabilité est aussi un axe de travail de la commission depuis de nombreux mois…
Avec l’évolution de notre métier et des demandes clients, il nous faut créer et mettre en place un process de traçabilité de la chape, normé et structuré. Aujourd’hui, il est nécessaire de proposer, à nos clients et partenaires, une solution permettant de suivre l’évolution de nos produits une fois coulés, et d’en connaître l’historique.
Le métier de chapiste manque aussi de notoriété…
L’objectif pour moi est de faire reconnaître notre métier par nos clients et nos partenaires. De valoriser l’image de notre profession et de notre savoir-faire. Nous sommes un maillon primordial du complexe sol. Il faut le faire savoir : chapiste est un métier à part entière, qui doit être reconnu pour sa technicité et son professionnalisme sans faille.