Chapes-Info : Knopp est présent sur le marché français depuis le début des années 2000, comment se répartissent ses activités ?
Christian Schunder : Nous sommes présents en France, comme nous le sommes dans 35 pays dans le monde,avec une production de solutions, qui se fait à Dettelbach, en Bavière, dans le Sud de l’Allemagne. Dans l’Hexagone, nous distribuons nos produits en vente directe et nous assurons la livraison sur tout le territoire. Notre principale activité est destinée à la chape fluide, ciment comme anhydrite, le reste étant dédié à la chape traditionnelle. Notre activité résine ne représente qu’une petite partie de notre offre, mais elle nous permet de proposer un complément à nos clients chapistes pour le traitement des sols industriels et des chapes brutes.
L’année 2019 démarre en trombe grâce à l’Avis technique obtenu récemment pour FlowPlus, notre adjuvant tout-en-un avec curing intégré, permettant de réaliser des chapes fluides ciment et du ravoirage. Il n’y a plus qu’un seul produit à gérer pour fabriquer trois types de chapes fluides différentes !
L’adjuvantation de chapes traditionnelles ciment, avec votre gamme Contopp, reste votre secteur le plus prolifique…
C. S. : Oui, c’est vraiment un secteur d’activité sur lequel nous sommes installés et pour lequel notre gamme est très complète. Cette gamme se divise en deux parties. D’une part, les accélérateurs qui, comme leur nom l’indique, regroupent nos solutions, permettant d’écourter le temps de séchage de la chape. Avec des spécificités différentes selon les besoins, comme des versions hydrophobes et/ou pâteuses avec armature fibrée intégrée ou encore des solutions pour les chapes de faibles épaisseurs. Tous ces produits étant compatibles avec des planchers chauffants. D’autre part, les produits d’améliorations sont, eux, disponibles en version liquide, composite ou composite hydrophobe. Ils permettent d’améliorer de 40 à 75 % les résistances mécaniques de la chape, sans en modifier les dosages. La gamme Contopp représente, aujourd’hui, en Europe environ 200 Mm2 de chapes coulées avec cesproduits.
Vers quoi évolue cette gamme déjà très large ?
C. S. : Ce qui nous est demandé, c’est d’être capables d’aider à réaliser des chapes d’une surface toujours plus grande et dans un délai toujours plus court. Le marché évolue vers ces deux tendances, qui peuvent paraître contradictoires. Mais nous sommes capables d’y répondre avec une solution sous Avis technique CSTB comme la Chape Rapide Knopp HD, réalisée avec un accélérateur de séchage (et non de prise), incorporant une armature chimique. Cela nous permet d’obtenir de très hautes performances mécaniques, ainsi qu’un séchage complet à 48 h, tout en gardant un temps d’ouverture normal pour le travail du chapiste. Ce qui offre la possibilité à nos clients de programmer les différentes phases de chantier, y compris dans des locaux U4P4s.
Vous avez aussi une gamme d’adjuvants pour la chape anhydrite, quels en sont les enjeux ?
C. S. : Il faut noter d’abord le recul de ce type de chapes par rapport aux chapes ciment. Les changements de la NF EN 206-1, en 2012, qui obligent les bétonniers à séparer la production des chapes anhydrite des autres productions ciment, a, sans aucun doute, ralenti le développement de cette solution. Mais c’est un marché sur lequel nous sommes présents depuis une vingtained’années avec notre gamme Prontopp Azo, chapes fluides anhydrite, qui ne nécessitentpas d’être poncées. Ce qui permet de faciliter la mise en œuvre. La gamme est déclinée actuellement en quatre versions : une classique sous Avis technique, une économique, une Xtra-Speed pour un séchage complet en trois semaines et une Xtra-Mince, pour les besoins en chapes de faible épaisseur. Leurs grands temps d’ouverture permettent de faire des raccords propres très facilement sur les grandes surfaces.
Propos recueillis par Yann Butillon